Mr Domecq est avant tout un inventeur dépositaire de 14 brevets. D'abord il travaillera à perfectionner les tables et instruments de dessinateur, puis après l'invention de sa lampe, il se consacre à protéger les circuits électriques contre les court-circuits et participe activement à l'amélioration des machines à laver.
Le Brevet principale de la lampe Jieldé ce trouve dans les articulations : c'est le système de contact électrique sans fil, brevet publié en deux fois en 1952 et 53 et définitif en 1955. C'est une véritable prouesse technique pour l'époque, inégalé pendants près de 50 ans. L'absence de fil dans l'articulation évite toutes usures, permet donc d'augmenter considérablement la durée de vie du luminaire. Le contact électrique est assuré par des rondelles ondulées (pour un contact permanent) en cuivre logé dans des disques en plastique, mâle (noir) et femelle (blanc).
2 autres brevets demandés en 1953 concernent la fixation des douilles à baïonnette et à vis spécifique aux lampes Jieldé.
Mais la lampe Jieldé ne se limite pas a ces brevets : c'est aussi une lampe articulée simple et très performante, parmi les plus robuste encore aujourd'hui et adapter à tous les postes et conditions de travail. L'absence de fil dans les articulations permettent également une grande modularité avec un nombre de pièce réduite.
Le succès fût immédiat auprès de ces amis industriels, en 1953 J-L Domecq crée une société dédiée à la fabrication et commercialisation de sa lampe et dont ses initiales formeront le nom en phonétique :
Jean-Louis Domecq => J.L.D. => Ji-el-dé => Jieldé
Mais la lampe Jieldé ne se limite pas a ces brevets : c'est aussi une lampe articulée simple et très performante, parmi les plus robuste encore aujourd'hui et adapter à tous les postes et conditions de travail. L'absence de fil dans les articulations permettent également une grande modularité avec un nombre de pièce réduite.
Le succès fût immédiat auprès de ces amis industriels, en 1953 J-L Domecq crée une société dédiée à la fabrication et commercialisation de sa lampe et dont ses initiales formeront le nom en phonétique :
Jean-Louis Domecq => J.L.D. => Ji-el-dé => Jieldé
Document publicitaire des années 70 |
Depuis lors, cette lampe appelée Standard par les clients, n'a jamais cessé d'être produite. Elle évoluera par petites touches en fonction des normes et s'adaptera parfois aux besoins de quelques applications spécifiques. Les lampes Jieldé sont reconnues comme des icônes de l'art industriel français et resteront pendant plus de 50 ans les lampes d'ateliers les plus performantes jamais conçu au monde.
L'entreprise Jieldé fabrique toujours ces lampes, non plus pour les machines-outils mais bien plus pour nos habitations modernes, les modèles appelés "Loft" (à partir de 1987) sont équivalents aux modèles anciens, alors que les "Signal" en sont une reproduction réduite.
Le site officiel Jieldé : http://www.jielde.com/accueil/
Assemblage d'une rotule Jieldé |
Détail technique d'une embase et renvoi d'angle standard |
Détail d'une demi-rotule avec son disque de friction et ces deux rondelles de contact. |
Extrait du premier brevet déposé en 1952 Le brevet porte sur le système électrique interne de la rotule sans fil, pas la lampe définitive. |
La lampe Jieldé dans le monde industriel
Tour à métaux |
Elle dût son succès également à ses nombreuses qualités :
- robuste par ces matériaux (acier et fonte d'aluminium),
- maniable par ces articulations sans fil, permettant de placer la source lumineuse où on le désire,
- se fixe n'importe où,
- résistante aux vibrations,
- étanche à l'eau
- pièces sont facilement interchangeable
Ce qui en fait une lampe multi-tache, on la retrouve alors naturellement dans tout les corps de métier : sur les planches d'architectes/dessinateurs, laboratoires, hôpitaux, dentiste ... avec des créations sur mesure adapté à certaines applications qui en font des modèles très rare.
Atelier Guillet vers 1960, chaque machine-outil et établi dispose de sa lampe Jieldé |
Illustration de Etienne Prat graphite-garage.com |
Document d'archive |
Jieldé : une histoire d’amitié
Lampe d'atelier Adher |
M. Adher, industriel lyonnais qui commercialisera sa propre marque, inspiré de la Jieldé, on y retrouve la même qualité de fabrication (Jieldé rachètera plus tard la marque Adher)
et Gustave Lavanchy, propriétaire de la société FLUREX à Lausanne (Suisse), qui élabora notamment le modèle Jieldé à tube fluorescent, parfaite pour éclairer de grandes surfaces telles que les tables à dessin.
Document d'archive des lampes Jieldé Flurex |
Notez : ce document indique que les lampes anciennes que l'on trouve aujourd'hui sur le marché ont plus de chance de dater des années 70 que de 1950 ... et montre également la très grande popularité de cette lampe dans le milieu industriel.
50 années passées dans nos usines…: elles en ressortent souvent dans cette état :
Ces formes sphériques, les matériaux utilisés et sa modularité parfaite lui procure un design unique qui ne cesse d'être copié par toutes les designers et fabricants actuels.
N'hésitez pas à me contacter pour toutes informations.
Toute la gamme :autrefois-la-lumiere.com/restauration-jielde
2 commentaires:
Pas mal le survol de LA Jieldé et de son histoire.
Venant de la famille du fondateur, votre commentaire me réjouit, merci à vous.
A.Jaltier
Enregistrer un commentaire