Lampe Niam N°12 |
L'arrivé de l’électricité en France le passionne, il dépose une vingtaine de brevet. Il invente d'abord un poêle électrique, perfectionne les connexions de cables électriques, améliore les ampoules, puis en 1923 invente sa première lanterne pour grands espace (luminaire de voie publique).
De 1924 à 1929, il invente et perfectionne une méthode d'articulation freinée par ressorts pour le bras d'une lampe à poser, puis une fixation pour applique murale extensible, dont il développe une petite gamme de luminaire.
Mais la société est surtout spécialisé dans l'éclairage électrique de lustre, suspension, lanterne, réflecteur, diffuseur pour l'industrie et voies publiques.
La brochure ci-contre indique que la société à remporter le Grand Prix de l'exposition des arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925, écrite en 4 langues étrangères pour conquérir le monde (anglais, allemand, espagnole et russe) et cela à réussi puisqu'il n’est pas rare de trouver des lampes Niam en Angleterre ou Allemagne, si bien que certains vendeurs l'attribue à leur production nationale respectif.
Les lampes Niam se veulent également protectrices pour la santé oculaire. Les brevets montrent que Georges Main travaillait beaucoup à l'idée du moment qui est "d’abattre la lumière" (= abat jour), de dompter, de contrôler les rayons lumineux produites par les ampoules encore nouvelles pour le grand public : les populations s’inquiètent de l'arriver de l'électricité et d'éventuelle danger pour la vue de la lumière électrique alors la plupart des fabricants de cette époque argumente et rassure sur ces nouveaux usages. C’est aussi de cette idée qu'est née quelques années plutard la lampe Pirouett.
Les luminaires avec cet abat-jour de forme "baignoire" sont souvent nommées aujourd'hui de lampe de banquier ou de notaire, qui leur apporte un certain "prestige". Les brevets et les documents indiquent une polyvalence des usages allant des travaux de bureaux administratifs jusqu’à l'industrie légère.
Le brevet de 1924 ci-dessous porte sur deux nouveaux systèmes d'articulations à tension variable freiner par ressorts et méplat métallique représenté en figure 1 et freiner par ressorts et disques de fibre pour la figure 2. Ces 2 figures représentent exactement les modèles Niam N°10 et 11 (ce qui était rarement le cas chez les concurrents). Plus tard en 1927, avec un nouveau brevet, il perfectionne son invention d’articulation à ressort mais, à ma connaissance, ne sera jamais appliqué à aucune lampe Niam. Toujours en 1927, il améliore le système en permettant au luminaire de pivoter à volonté sur son support ce qui donnera naissance au modèle N°12. C'est également dans cette période qu'il dépose le brevet de son abat-jour de forme baignoire ovoïde d'où le nom de la marque en relief sur ce dernier.
De 1924 à 1929, il invente et perfectionne une méthode d'articulation freinée par ressorts pour le bras d'une lampe à poser, puis une fixation pour applique murale extensible, dont il développe une petite gamme de luminaire.
Mais la société est surtout spécialisé dans l'éclairage électrique de lustre, suspension, lanterne, réflecteur, diffuseur pour l'industrie et voies publiques.
Logo des lampes Niam |
Société éditrice des lampes Niam |
Lampe Niam N°11 |
Brochure publicitaire des lampes Niam |
Les lampes Niam se veulent également protectrices pour la santé oculaire. Les brevets montrent que Georges Main travaillait beaucoup à l'idée du moment qui est "d’abattre la lumière" (= abat jour), de dompter, de contrôler les rayons lumineux produites par les ampoules encore nouvelles pour le grand public : les populations s’inquiètent de l'arriver de l'électricité et d'éventuelle danger pour la vue de la lumière électrique alors la plupart des fabricants de cette époque argumente et rassure sur ces nouveaux usages. C’est aussi de cette idée qu'est née quelques années plutard la lampe Pirouett.
Les luminaires avec cet abat-jour de forme "baignoire" sont souvent nommées aujourd'hui de lampe de banquier ou de notaire, qui leur apporte un certain "prestige". Les brevets et les documents indiquent une polyvalence des usages allant des travaux de bureaux administratifs jusqu’à l'industrie légère.
Extrait du brevet déposé en 1924 par G. Main & Cie |
lampe Niam N°11 vu du dessous |
Le brevet de 1924 ci-dessous porte sur deux nouveaux systèmes d'articulations à tension variable freiner par ressorts et méplat métallique représenté en figure 1 et freiner par ressorts et disques de fibre pour la figure 2. Ces 2 figures représentent exactement les modèles Niam N°10 et 11 (ce qui était rarement le cas chez les concurrents). Plus tard en 1927, avec un nouveau brevet, il perfectionne son invention d’articulation à ressort mais, à ma connaissance, ne sera jamais appliqué à aucune lampe Niam. Toujours en 1927, il améliore le système en permettant au luminaire de pivoter à volonté sur son support ce qui donnera naissance au modèle N°12. C'est également dans cette période qu'il dépose le brevet de son abat-jour de forme baignoire ovoïde d'où le nom de la marque en relief sur ce dernier.
Auteur : Alix Jaltier
Exclusivité autrefois-la-lumiere.com/
Exclusivité autrefois-la-lumiere.com/
Publicité pour les lampes Niam dans le journal "La dépèche" de 1925 |
Extrait catalogue des lampes Niam |
_________________________________________________________________________________
Lampe de bureau Niam, modèle N° 11, brevetée en 1924 par Georges Main & Cie à Paris.
Lampe à poser avec son socle rectangle au décor floral à la feuille d'acanthe. Ce socle renferme le brevet qui consiste en une nouvelle technique d'articulation par glissement et freiner par ressorts.
Bras cintré constitué de 2 méplats rivetés, terminé par l'abat-jour en fer émaillé vert à l’extérieur, blanc à l'intérieur.
Peinture d'origine noir, circuit électrique révisé avec un cable neuf identique à l'originale, interrupteur olive zeppelin en bakélite positionné en sortie de lampe, à porter de main.
Fonctionnement parfait, patine et traces du temps sur l'ensemble du luminaire.
Hauteur d'éclairage max : 35 cm
largeur abat-jour max : 24 cm
Longueur cable électrique : 1,5 m
Type douille : B22 (standard baïonnette)
Poids : 2,5 kg
(Disponible, 150€)
_________________________________________________________________________________
Lampe d’atelier Niam, modèle rare N° 12, conçu à l'origine pour machine à écrire ou machine-outil, créée en 1927 par Georges Main à Paris.
Fixation par pince-étau offrant une excellente prise sur tout support jusqu’à 4 cm d'épaisseur.
Bras cintré articulé et pivotant sur rotule constitué de 2 méplats rivetés, terminé par l'abat-jour en fer émaillé vert à l’extérieur, blanc à l'intérieur.
Peinture d'origine noir, circuit électrique révisé avec un cable neuf identique à l'originale, prise porcelaine blanche, interrupteur olive zeppelin en bakélite positionné en sortie de lampe, à porter de main.
Fonctionnement parfait, quelques traces du temps infimes.
Hauteur d'éclairage max : 40 cm
largeur abat-jour max : 21,5 cm
Serrage étau max : 4 cm
Longueur cable électrique : 2 m
Type douille : B22 (standard baïonnette)
Fixation par pince-étau offrant une excellente prise sur tout support jusqu’à 4 cm d'épaisseur.
Bras cintré articulé et pivotant sur rotule constitué de 2 méplats rivetés, terminé par l'abat-jour en fer émaillé vert à l’extérieur, blanc à l'intérieur.
Peinture d'origine noir, circuit électrique révisé avec un cable neuf identique à l'originale, prise porcelaine blanche, interrupteur olive zeppelin en bakélite positionné en sortie de lampe, à porter de main.
Fonctionnement parfait, quelques traces du temps infimes.
Hauteur d'éclairage max : 40 cm
largeur abat-jour max : 21,5 cm
Serrage étau max : 4 cm
Longueur cable électrique : 2 m
Type douille : B22 (standard baïonnette)